Adoration Eucharistique Cusmanienne

La dévotion eucharistique est fondamentale dans la spiritualité cusmanienne et a été vécue par le Bienheureux Jacques Cusmano dans une triple dimension : comme « pain de vie », comme « pauvre sacrement du Christ » et comme « morsure eucharistique du pain rompu », pour nourrir les pauvres par une nourriture matérielle et spirituelle.

Pour Jacques Cusmano, tout d’abord, l’Eucharistie, conformément à la Tradition de l’Église et dans le sillage de Saint Alphonse Marie de Liguori, est « Sacrement de l’amour » et « Pain de vie ». C’est le « grand sacrement de l’amour, dans lequel Jésus se donne tout à nous dans son corps, dans son sang, dans son âme, dans sa divinité ». Dans l’Eucharistie, Jésus « épuise sa divine toute-puissance » : « amant passionné », il nous cherche, reçoit nos visites, nous invite à table. Il nous donne tout, en nourriture pour nos âmes, comme un « banquet d’amour ». Mais ce « sublime sacrement de l’amour » est un modèle et un appel pour nous : notre amour humain, nécessairement limité, se corrobore dans le Christ Eucharistie, il s’ouvre de plus en plus aux dimensions de l’amour divin et devient capable d’aimer authentiquement les autres ; il est donc le secret de l’efficacité de notre amour terrestre. Puis, exhorte Jacques Cusmano : « Vivons en lui, car lui, formons un avec lui, et nous ne ferons qu’un avec lui, même entre nous !

Dans ce contexte sécularisé dans lequel nous vivons, dans cette société qui s’éloigne de plus en plus de Dieu, la sainte communion est le remède le plus efficace. Jésus, « Pain de vie », veut que nous soyons tous sauvés ; dans le drame du péché et dans le départ systématique de Dieu, Jésus intervient avec la Rédemption et avec son amour miséricordieux, en nous donnant tout. Cusmano aussi, réagissant à la rigoureuse influence janséniste et dans le sillage de la tradition des Jésuites et de Saint Alphonse, insiste sur la communion fréquente, même quotidienne.

Nous devons donc faire tout notre possible pour « grandir à la source de la vie eucharistique », pour ressentir une véritable « faim » pour le pain eucharistique, pour participer à la Sainte Messe en nous unissant à l’offrande du Corps et du Sang du Christ, pour intensifier les communions spirituelles, les visites au Saint Sacrement et les autres pratiques de la dévotion eucharistique.

Deuxièmement, il y a un trait qui qualifie la dévotion eucharistique cusmanienne et qui fonde la foi dans le service apostolique : « Sacrement du Christ » est l’Eucharistie, mais les pauvres aussi.  Ils sont « Corps du Christ » les uns et les autres. Jésus se cache et s’annihile par amour pour nous : le Verbe « humanisé », dépouillé de sa gloire et partageant notre nature humaine, est devenu le « pauvre par excellence ». Mais la « dissimulation » et le dépouillement de Jésus n’ont pas cessé avec la mort : il a voulu rester avec nous dans le sacrement de l’autel et ce même Jésus, qui est resté pour nous dans le sacrement eucharistique, est aussi dans le « sacrement des pauvres ». Les textes de Cusmano sur le sujet sont nombreux et dispersés dans toute l’épistolaire : le thème de Jésus présent dans les pauvres, plus qu’un simple sujet, est une dimension qui imprègne tous ses écrits et en constitue le fil d’or. Ainsi, pour Jacques Cusmano, la pratique de la vie chrétienne ne peut faire abstraction de la foi vivante qui œuvre pour la charité. C’est ce qu’on appelle « l’Eucharistie des pauvres » : « L’acte de foi dans la présence réelle du Seigneur dont l’Eucharistie est inachevée, jusqu’à ce qu’il soit perfectionné par l’acte de charité envers le corps du Seigneur caché dans le frère qui souffre ». Contemplation et action, célébration et service, le mysticisme charitable de Cusmano.

Enfin, il y a un trait apostolique spécifiquement « bocconiste » : le « morceau eucharistique » et le repas partagé. Jésus nourrit la double faim, matérielle et spirituelle ; ainsi le « morceau des pauvres ». Tous les chrétiens sont appelés à coopérer afin que les pauvres puissent avoir la vie physique, par la nourriture matérielle, et la vie divine, par la réception du pain eucharistique. Le « morceau des pauvres » est la table de l’amour qui unit les riches et les pauvres dans la charité, constituant pour tous un motif de salut et de sanctification, tout en offrant la possibilité de construire une société plus juste, fondée sur le partage et la communion. Le « morceau » cusmanien était une nouveauté absolue au XIXe siècle de l’Église Sicilienne, de manière à faire de Cusmano un précurseur et un prophète des temps nouveaux. Ensuite, c’était une invitation à la charité de tous dans l’Église, comme expression de la filiation commune du même Père, pédagogie de la charité ecclésiale, partage et table familiale ouverte, implication de tous et égalité dès la rencontre à la table eucharistique.

Il constitue donc le Cusmanien spécifique : aujourd’hui encore, il peut et doit conduire à la défense et à la promotion des pauvres. Il existe une étroite corrélation entre le « repas eucharistique et les familles du monde ». C’est une invitation à s’engager fermement dans la répudiation de toute violence ou lutte. Selon l’esprit des premiers temps de l’œuvre, la « Bouchée », comme Eucharistie est issue et liée à elle, est un atome d’amour, qui prône la révolution de l’amour.

1. JESUS PAIN DE VIE

 

1 – CHANT D’EXPOSITION DU TRÈS SAINT SACREMENT

2 – PRIÈRE D’ADORATION

G. Être loué et remercié à chaque instant

T. Le Très Saint et le Divin Sacrement.

G. Gloire au Père

T. Comme au début

Ou alors :

G. Nous adorons le Seigneur, ici présent parmi nous

T. Son amour pour toujours.

G. Nous prions

Ô Christ, Parole du Père,

glorieux roi parmi les anges,

la lumière et le salut du monde,

nous croyons en vous.

T. Nourriture et boisson de la vie,

baume, robe, logement,

force, abri, confort,

en vous, nous l’espérons.

Illuminez avec votre esprit

la nuit noire du mal,

guide notre chemin

rencontre avec le père. Amen.

3 – ÉCOUTER LA PAROLE

G. Nous sommes une communauté unie au nom du Seigneur. Une certitude doit nous animer : le Seigneur est présent parmi nous dans le vrai Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité. Il est notre « Frère et notre Dieu, vie et trésor de nos âmes, éternel notre bonheur, notre bien, notre tout. Nous participons souvent à sa chair immaculée pour laquelle la vie nous est communiquée ; chaque trésor nous sera donné avec ce trésor de chaque trésor » (James Cusmano).

L.1 Extrait de l’Évangile selon Jean : Jean 6, 48-58.

« Je suis le pain de la vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert et sont morts ; c’est le pain qui descend du ciel, afin que ceux qui le mangent ne meurent pas. Je suis le pain de vie, descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai est ma chair pour la vie du monde.

Alors les Juifs ont commencé à se disputer entre eux : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? ». Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang une vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi. C’est le pain qui est descendu du ciel, non pas comme le pain que vos pères ont mangé et sont morts. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Ou : Jn 6, 26-34 – Jn 6, 35-40

PAUSE DE RÉFLEXION

L.2 D’après les lettres du Père Jacques Cusmano

« Dans le sacrement de l’amour, Dieu épuise sa toute-puissance. Étant le grand Dieu qu’il est, il ne peut pas nous donner plus que ce qu’il nous a donné. Il se donne lui-même à nous dans ce sacrement ; nuit et jour, il nous attend dans le ciboire sacré, pour recevoir nos visites, pour nous communiquer son illumination, ses grâces. C’est précisément l’Amant passionné qui ne guérit pas les épreuves et les souffrances, tant qu’il ne voit l’objet de son amour. Et presque comme si nous étions l’objet de son bonheur, il y est emprisonné, souffrant d’insouciance, de mépris, d’oubli. Attendez le moment où l’on se rapprochera de lui.

L’amour, mon frère, tend vers l’union parfaite […]. Que désirent deux personnes qui s’aiment, sinon s’unir, pour empêcher les pensées et les désirs de l’autre ? Et ce grand désir d’union parfaite est si grand qu’il n’est jamais satisfait : le temps est toujours court pour les amoureux ; ne serait-ce que pour un siècle, leur union est imparfaite et les laisse désireux d’une plus grande intimité ; ce qui fait que deux âmes deviennent un seul corps, ou plutôt, comme on dit, un corps et une âme !

Si les amoureux se faisaient de la nourriture, ils le feraient non seulement par bonne volonté, mais avec beaucoup de désir […]. Et ce, non pas pour un moment, mais pour toujours.

Ce que le monde ne sait pas et ne peut pas faire, ce que la créature limitée ne peut pas faire, Dieu le fait, Jésus-Christ le fait, notre vie, pour nous dans le banquet céleste de la cantine eucharistique. Oui, Dieu qui nous aime vraiment, Dieu qui est le véritable amour et qui est la toute-puissance de l’amour, a pu faire tant de choses ! Et si la rédemption n’avait pas été nécessaire pour notre santé, il ne se serait incarné que pour établir ce grand sacrement de l’amour, dans lequel tout nous est donné dans le Corps, dans l’Âme, dans le Sang, dans la Divinité. Dieu, étant ce grand Dieu qu’Il est, a épuisé les véritables trésors d’Amour et de toute-puissance, se donnant comme nourriture aux âmes, établissant ce don sublime à la nature humaine en général, mais à chaque homme en particulier. En effet, l’incarnation, la passion, la mort et tous les mystères de la rédemption, c’est ce vers quoi ils se dirigeaient.

Car l’Église, notre mère, nous enseigne que Jésus bien-aimé aime chacun de nous du même amour avec lequel il a aimé tous, et a fait et fait pour chacun de nous ce qu’il a fait et fait pour tous ».

Ou alors :

« Ne quitte pas, ma fille, la Sainte Communion : sans ce pain quotidien, l’âme s’affaiblit et meurt. Ah, ma fille, ne laisse pas mourir ce que le Seigneur nourrit de son corps, de son sang, de son âme, de sa propre divinité ; fais plutôt tout ton possible pour maintenir cette vie qui est un dépôt de la vie dont tu jouiras dans l’éternité ».

« Oh, il est le plus beau parmi les enfants des hommes. Et étant Dieu égal au Père, il ne pouvait pas cacher son grand désir d’être la nourriture de nos âmes. Pourquoi ce froid ? Il est le Pain de Vie, et celui qui le mange aura la vie éternelle. Il nous apprend lui-même à prier pour cela tous les jours.

CHANTER

4 – PRIÈRE LITANIQUE

G. « Sans ce pain quotidien, l’âme s’affaiblit et meurt […]. C’est le Pain de la vie et celui qui le mange aura la vie éternelle. Il nous apprend lui-même à prier pour cela tous les jours ».

Prions ensemble :

T. Jésus, Pain de vie éternelle, suscite en nous la faim pour toi.

– Seigneur, donne-nous toujours un peu de ton pain pour que nous ne soyons pas à la rue.

– Seigneur, n’éteignez pas l’enthousiasme de notre don pour Vous.

– Seigneur, la communion avec Toi renforce continuellement notre objectif de perfection, contre tous.

la stagnation et la fatigue.

– Seigneur, laisse-nous, dans le monde malade de tristesse, annoncer la joie de ta résurrection.

– Seigneur, par la force que tu nous donnes avec la nourriture divine, mourons chaque jour au péché pour s’élever avec vous vers une nouvelle vie.

– Seigneur, nous voulons apporter chaque jour nos souffrances et nos douleurs au banquet eucharistique pour les offrir comme la semence de la résurrection et de la gloire.

G. Concluons notre prière par une invocation au Père céleste, qui nous a donné son

Fils pour notre alimentation vitale.

T. Notre Père

5 – BÉNÉDICTION EUCHARISTIQUE ET CONCLUSION

 

2. « NE PAS FAIRE DE DIFFÉRENCE ENTRE LE PAUVRE QUI SOUFFRE

ET JÉSUS AU SAINT SACREMENT

 

1 – CHANT D’EXPOSITION DU TRÈS SAINT SACREMENT

2 – PRIÈRE D’ADORATION

G. Seigneur, nous t’adorons,

T. Mon Seigneur et mon Dieu.

G. Christ, nous croyons en vous,

T. Mon Seigneur et mon Dieu.

G. Seigneur, nous espérons en toi,

T. Mon Seigneur et mon Dieu.

G. Seigneur, pardonne-nous notre indifférence devant toi,

T. Ayez pitié de nous !

G. Christ, pardonnez la petite foi de l’humanité,

T. Ayez pitié de nous !

G. Seigneur, pardonnez notre recherche de fausse sécurité,

T. Ayez pitié de nous !

3 – ÉCOUTER LA PAROLE

G. Le célèbre passage de l’Évangile de Matthieu, qui affirme comme fait à Dieu tout ce qui est fait au plus petit des frères, a charitablement motivé tous les mystiques de la charité, y compris le père Jacques Cusmano, qui en a fait une réflexion continue et significative avec des accents de grand lyrisme. Dans notre spiritualité, le pauvre est le « sacrement du Christ » et nous nous agenouillons en adoration devant le Christ eucharistique alors que nous vénérons, avec la même dévotion, le Christ présent dans les pauvres.

L.1 De l’Évangile selon Matthieu : Mt 25, 31-45.

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous ses anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres, et il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.

Le roi dira alors à ceux qui sont à sa droite : « Venez, bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, emprisonné et vous êtes venu me rendre visite. Alors les justes lui diront : « Seigneur, quand t’avons-nous jamais vu affamé et donné à manger, assoiffé et donné à boire ? Quand vous a-t-on vu étranger et abrité, ou nu et habillé ? Et quand nous vous avons vu malade ou en prison et que nous sommes venus vous rendre visite ?

Le roi leur répondra : « En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.

Puis il dira à ceux qui sont à sa gauche : « Loin, loin de moi, damnés, dans le feu éternel, préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’étais assis et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et en prison et vous ne m’avez pas rendu visite. Alors, eux aussi répondront : « Seigneur, quand t’avons-nous déjà vu affamé ou assoiffé ou étranger ou nu ou malade ou en prison et que nous ne t’avons pas regardé ?

Mais il répondra : « En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous ne les avez pas faites à moi. Et ils iront, ceux-là au supplice éternel, et les justes à la vie éternelle' ».

Ou alors :

L.1 Extrait des « Homélies sur l’Évangile de Matthieu » de Saint Jean Chrysostome.

« Honorerez-vous le corps du Christ ? Ne lui permettez pas d’être l’objet de mépris dans ses membres, c’est-à-dire chez les pauvres, sans vêtements pour se couvrir. Ne l’honorez pas ici à l’église avec des tissus de soie, alors qu’à l’extérieur vous le négligez quand il souffre du froid et de la nudité. Celui qui a dit : « Ceci est mon corps », confirmant le fait par la parole, a également dit : « Vous m’avez vu affamé et vous ne m’avez pas nourri » et « Chaque fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un des plus petits d’entre eux, vous ne les avez pas faites non plus à moi. Le Corps du Christ qui se tient sur l’autel n’a pas besoin de manteaux, mais d’âmes pures ; tandis que celui qui se tient à l’extérieur a besoin de beaucoup de soins.

Apprenons donc à penser et à honorer le Christ comme il le souhaite. Car l’honneur le plus agréable que nous puissions rendre à celui que nous voulons adorer est celui qu’il veut lui-même, et non celui que nous imaginons. Pierre pensait aussi l’honorer en l’empêchant de se laver les pieds. Ce n’était pas de l’honneur, mais une véritable impolitesse. Aussi, pour lui rendre l’honneur qu’il a commandé, faites profiter les pauvres de vos richesses. Dieu n’a pas besoin de pots d’or, mais d’âmes d’or.

Je ne veux pas dire par là que je vous interdis de faire des cadeaux à l’église. Non. Mais je vous supplie de faire l’aumône, avec cela et avant cela. Dieu accepte les dons à sa maison terrestre, mais il est beaucoup plus reconnaissant de l’aide apportée aux pauvres. Dans le premier cas, seuls ceux qui offrent sont avantagés, et dans le second, ceux qui reçoivent. Là, le cadeau pourrait être une occasion d’ostentation ; ici, au contraire l’aumône et l’amour.

Quel avantage le Christ peut-il avoir si la table du sacrifice est remplie de vases d’or, alors qu’il meurt de faim en la personne des pauvres ? D’abord, il rassasie les affamés, et seulement plus tard, il orne l’autel avec ce qui reste. Allez-vous lui offrir un calice en or et non un verre d’eau ? Quelle est la nécessité d’orner son autel de voiles d’or, si vous ne lui offrez pas la robe nécessaire ? A quoi cela va-t-il lui servir ? Dites-moi, si je voyais un homme sans la nourriture nécessaire, et que je ne tenais pas à orner seulement sa table d’or, pensez-vous qu’il vous remercierait, ou plutôt qu’il ne serait pas en colère contre vous ? Et si je voyais un homme couvert des haillons, refroidi par le froid, et que je négligeais de le vêtir, et que je levais des colonnes d’or, en disant que vous le faites en son honneur, ne penserait-il pas qu’on se moque de lui et qu’on l’insulte de façon atroce ?

Il pense la même chose du Christ, lorsqu’il est errant et pèlerin, ayant besoin d’un toit. Vous refusez de l’accueillir dans le pèlerin et vous décorez plutôt le sol, les murs, les colonnes et les parois de l’édifice sacré ».

PAUSE DE RÉFLEXION

L.2 D’après les écrits du père Jacques Cusmano

« Pauvres gens de Jésus Christ, vous êtes les amis de Dieu, vous êtes nos protecteurs, et vos prières pour nous sont aussi valables pour Dieu que celles des saints du ciel. Avec Dieu, vous êtes tout-puissants, vous avez les clés du ciel, vos vœux règlent les temps et les saisons. Vous nous épargnez les fléaux de Dieu, vous nous délivrez de la mort éternelle, vous êtes l’image de Jésus Christ.

C’est pourquoi les Saints, empêchés de rendre visite à Jésus dans le Sacrement, s’agenouillaient devant les pauvres malades. Malheureux sont ceux qui ne veulent pas vous connaître, malheureux sont ceux qui ne veulent pas vous apprécier ; ils ont les pupilles à l’envers. Ah ! que je voudrais élever la voix, et la faire entendre jusqu’aux confins du monde, pour inviter toutes les âmes à vous connaître et à vous servir.

O âmes élues qui sont dispersées sur toute la surface de la terre ; âmes élues qui désirent voir Jésus, renoncez à ce pieux désir : en cela il y aurait satisfaction des sens, mais les sens peuvent vous tromper ; mais venez avec moi et je satisferai votre désir. Vous voulez voir Jésus ? Voici les pauvres : ils sont un autre sacrement, car dans la personne du pauvre il est caché.

Jésus […]. Vous êtes une grande chose pour qui que vous soyez, ô pauvres gens de Jésus-Christ. Il a utilisé une grande partie de sa mission divine pour vous, il a élevé la pauvreté au rang de sacrement, faisant de vous un objet de culte. Cela étant, voici que je me prosterne à vos pieds et que je les embrasse. Je crois qu’en faisant cela avec vous, je le fais à la personne même de Jésus-Christ. Je touche vos blessures, je les guéris et je les soigne avec mes mains sacerdotales, je crois qu’en faisant cela avec vous, je le fais à la personne même de Jésus-Christ. Vous restez humiliés et confus, lorsque j’exerce ces fonctions, et je considère cela comme un découragement pour la dignité sacerdotale. Non, laissez-moi le faire librement, avec cela j ‘ennoblis mon caractère sacré.

Jésus-Christ a-t-il dégradé sa dignité lorsqu’il a soigné et servi les pauvres et les malades ? A-t-il dégradé sa divinité lorsqu’il a touché les morts et les lépreux ? Le prêtre qui exerce ces fonctions renouvelle ce que Jésus-Christ a fait. A mon avis, il continue ou se souvient du sacrifice de l’autel ; car sur l’autel, il traite et manipule le corps de Jésus-Christ qui a été sacrifié et crucifié […].

Et dans le lit du malade, il soigne et manipule le pauvre homme couvert de blessures, qui est l’image de Jésus-Christ. Aux yeux de la chair, ce sont des choses dégoûtantes, mais aux yeux de l’esprit, ce sont des choses divines » (Homélie aux pauvres de la cinquième maison, 1884).

Ou alors :

L.2 « Je ne trouve pas les mots pour vous exprimer la joie ineffable qui inonde mon cœur et mon esprit. Pouvoir avoir Jésus dans notre maison ! pauvre ! souffrant ! désireux des soucis de notre amour, et l’avoir, non pas dans une vision ou une contemplation extatique, mais dans la foi ! signifie en vertu de cette parole pour laquelle il nous assure que c’est lui qui reçoit notre aide, notre soulagement, nos soucis, quand nous les avons utilisés envers le plus petit, le plus misérable de nos frères […].

Et pour que l’harmonie de votre chant soit constante, vous êtes perpétuellement dans l’esprit de votre sainte observance, qui lie votre cœur et votre âme à Jésus et à ses Pauvres, afin de ne faire aucune différence entre le Pauvre souffrant et Jésus dans le Sacrement.

Le seul amour, le seul soin, la seule observance, c’est toujours Jésus. Courez à la Sainte Communion, courez au lit des malades, courez pour nourrir les affamés, courez pour vêtir les nus, pour étancher la soif, pour enseigner aux ignorants, pour enterrer les morts, c’est toujours Jésus ; ne diminuez pas votre affection, ne relâchez pas vos soucis, n’altérez pas votre esprit. Il se tient devant vous, languissant dans votre amour ; et cela, il veut vous le donner quand il vous appelle à lui par toutes ces voies, vous rapproche et vous tient près de son Cœur !

Ou alors :

L.2 « Il nous a favorisés, il nous a appelés à une fête éternelle ; ce n’est ni l’ennui ni la souffrance de servir le Seigneur ! Les Anges et les Saints apportent leur béatitude éternelle dans l’éternité, et nous devrions ressentir toute la joie et le bonheur dans le temps. Nous devons nous battre pour le servir et nous sacrifier pour lui. C’est Lui, et non les hommes, qui se montre à nous dans les pauvres. Celui qui se joint à nous dans le travail, le labeur et l’observance. Si nous avons les divagations dans les yeux, si l’esprit privé et l’amour-propre nous tiennent encore, nous ferons ce que les Juifs ont fait, qui l’avaient au milieu d’eux et ne l’ont pas reconnu, et qui l’ont persécuté et crucifié ! […].

Quelle est notre fortune, puisqu’il nous a appelés à le servir et à l’aimer dans notre prochain, dans ses pauvres ! Ne regarde pas, non, ne regarde pas avec ton propre regard matériel les créatures avec lesquelles Dieu te fait vivre, et celles au service desquelles Il te fait dévouer […]. Regardez cette belle image de votre bon Jésus, et particulièrement vague, avec l’œil du l’aimer avec le sentiment le plus intime et le plus ardent de votre charité en la personne de Ses Pauvres qu’Il vous confie.

4 – HOMÉLIE OU RÉFLEXION PERSONNELLE

CANTO

5 – INVOCATIONS

G. Nous demandons au Seigneur la grâce de savoir reconnaître sa présence en toute personne que nous rencontrons dans tous les cas de tristesse ou de joie.

T. Aide-nous à découvrir ta présence, ô Seigneur !

– Dans votre merveilleuse création

– Dans le soleil qui se lève chaque matin

– Dans le soleil couchant de notre quotidien

– Dans chaque événement de la vie

– Dans chaque épreuve et dans chaque douleur

– Dans le succès comme dans l’échec

– Dans chaque personne que nous rencontrons ou qui se tient à côté de nous…

– En ceux qui nous guident dans la société et la vie

– Dans les choix politiques et sociaux

– Dans la famille où vous nous avez donné naissance

– Dans la communauté dans laquelle nous vivons et travaillons

– Dans ceux qui nous aiment

– Dans ceux qui sont indifférents

– Qui nous a fait du mal

– Dans chaque pays pauvre

– Dans chaque personne malade

– Dans chaque ancien

– Dans chaque enfant

– Dans chaque prisonnier

– En chaque homme sans ta grâce

G. Nous prions

Seigneur, que ta grâce vivifie le don de la foi que nous avons reçu de toi. Puissions-nous reconnaître votre présence parmi nous et chez tous ceux que nous rencontrons aujourd’hui, en particulier dans le Pauvre Homme – votre Sacrement. Que ce lien qui nous unit à vous et dans lequel vous nous avez établis ne soit pas rompu. Vous êtes le Dieu fidèle, maintenant et toujours.

T. Amen.

6 – BÉNÉDICTION EUCHARISTIQUE ET CONCLUSION

 

3. BOUCHÉE EUCHARISTIQUE PAIN ROMPU

 

1 – CHANT D’EXPOSITION DU TRÈS SAINT SACREMENT

2 – PRIÈRE D’ADORATION

G. « Nous t’adorons, Seigneur Jésus-Christ, ici et dans toutes les églises du monde et nous te bénissons parce que par ta sainte croix tu as racheté le monde » (Saint François d’Assise).

T. Seigneur, augmente notre foi !

G. Seigneur, à qui irions-nous ?

T. Vous seul avez des mots de vie éternelle.

G. Seigneur, je crois ! Aidez ma faible foi !

T. Seigneur, que je t’entende, parole de salut, pain de vie, dépôt de gloire.

G. Prions

Seigneur, pour que chaque jour tu nous appelles à ta table, accorde-nous, nous te prions, que la célébration de l’Eucharistie soit le vrai signe de notre volonté de communion et la source d’une union éternelle. Plus profond entre nous et avec vous. Par le Christ notre Seigneur.

T. Amen.

3 – ÉCOUTER LA PAROLE

G. La spiritualité eucharistique du « pain rompu » trouve une expression particulière dans la « morsure eucharistique », qui est la genèse de l’idée cusmanienne de la « morsure du pauvre ». Casser le pain » est une invitation constante, afin que notre charité, matérielle et spirituelle, devienne active, et donc crédible.

« Les deux disciples d’Emmaüs ont connu Jésus non pas pendant qu’il expliquait les Ecritures, mais pendant qu’il rompait le pain. Par conséquent, si nous voulons faire connaître Jésus, nous ne devons pas commencer par le « docere », mais par le « facere ». Il ne suffit pas que les âmes écoutent. Les pauvres, qui ont vécu loin de Dieu, veulent voir ; et nous devons les aider par nos œuvres, afin qu’ils puissent, en admirant leur sainteté, rendre gloire à Dieu » (Père Jacques Cusmano).

L.1 De l’Évangile selon Luc : Lc 24, 13-17, 27-3.

« Et voici qu’en ce même jour deux d’entre eux se rendaient à un village à environ sept milles de Jérusalem, appelé Emmaüs, et ils parlèrent de tout ce qui s’était passé. Pendant qu’ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même s’est approché et a marché avec eux. Mais leurs yeux n’ont pas pu le reconnaître. Et il leur dit : « Quels sont ces discours que vous faites entre vous en chemin ? […]. Et commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui se référait à lui.

Et quand ils étaient près du village où ils allaient, il faisait comme s’il devait aller plus loin. Mais ils ont insisté : « Restez avec nous, car il fait nuit et la journée touche déjà à sa fin. Il est entré pour rester avec eux. Quand il était à table avec eux, il prenait le pain, disait la bénédiction, le rompait et le leur donnait. Et voici qu’ils ont ouvert les yeux et l’ont reconnu. Mais il a disparu de leur vue. […]. Puis ils ont raconté ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu lorsqu’ils avaient rompu le pain.

PAUSE DE RÉFLEXION

G. L’aide matérielle doit conduire à la nourriture spirituelle, la morsure du pauvre à la morsure eucharistique : comme Jésus qui, voyant ses auditeurs affamés, multiplie les pains et les donne à manger ; puis il rompt le pain de la Parole et leur annonce le don de son pain eucharistique. À Cusmano, c’est l’affirmation de la sacramentalité du pauvre qui introduit le sens eucharistique de la morsure du pauvre. Il en communique lui-même la genèse eucharistique.

aux chœurs alternatifs

1. « Ce nom mystérieux (la morsure du pauvre), sous lequel est née une œuvre au profit des malheureux, est issu de l’idée de la Sainte Eucharistie, sacrement de l’amour divin,

2 – par lequel Jésus-Christ, se faisant le pain de la vie éternelle et se communiquant dans la fraction de celle-ci aux pécheurs, qui sont au vrai sens du terme les pauvres parce qu’ils sont privés de tous les biens célestes,

1 – vient les chercher en les nourrissant de tout appétit étrange et néfaste et en les nourrissant de la véritable nourriture qui donne la vie et la vie éternelle.

2 – De sorte que la morsure du pauvre, dans sa première intention, est la Sainte Communion, pour laquelle, en procurant la participation de tous les pécheurs, le principe de génération et de vie est répandu partout.

1 – On peut en déduire que l’aide matérielle recherchée dans l’Association née sous ce nom n’avait d’autre but que de réunir des moyens et des travailleurs pour travailler à la vraie vie, à l’observance de la sainte loi de Dieu, à l’imitation et à l’union avec Jésus-Christ ;

2 – et ainsi, en rapprochant les riches des pauvres, d’unir toutes les créatures dans le lien de la charité qui forme la béatitude éternelle des élus » (Père Jacques Cusmano).

CHANTER

4 – HOMÉLIE, ou le commentaire suivant

G. Le morceau matériel mène au morceau spirituel, mais c’est aussi le morceau eucharistique qui suggère le travail de charité du « morceau du pauvre ». Il y a un pain qui doit être rompu pour que nous aimions la vie : le Christ, Pain de vie éternelle, qui nous régénère tous, pauvres, riches, pêcheurs ou non. Nous tous, en nous nourrissant de ce pain, recevons « le principe de génération et de vie ». Mais cela ne peut se faire sans un partage fraternel. La sainte communion n’est pas un fait intime. C’est un geste convivial, dans lequel le Pain commun est rompu, ce Pain qui nous appelle à la conversion, à faire de la table eucharistique la table de la charité, l’agapè fraternel, qui ne se termine pas par l’invitation : « Allez, la messe est terminée ».

Ensuite, la table de la charité commence. Ce pain eucharistique, rompu à la table sacrée, trouve son accomplissement dans le pain quotidien rompu avec notre pauvre frère, en qui nous avons reconnu le même Corps du Seigneur, pauvre, blessé, crucifié. « Le morceau matériel doit amener les âmes au morceau eucharistique, tout comme le morceau eucharistique doit unir les cœurs des riches aux cœurs des pauvres et faire de tous un seul cœur, une seule âme » (P. Jacques Cusmano).

L.1 Dans l’Eucharistie, notre Dieu a manifesté la forme extrême de l’amour, en renversant tous les critères de domination qui régissent trop souvent les relations humaines et en affirmant radicalement le critère du service : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous ». (Mc 9.35). Ce n’est pas par hasard que nous ne trouvons pas dans l’Évangile de Jean le récit de l’institution eucharistique, mais celle du « lavement des pieds » (cf. Jn 13, 1-20) : en se penchant pour laver les pieds de ses disciples, Jésus explique sans équivoque le sens de l’Eucharistie. Saint Paul, à son tour, réaffirme avec force qu’une célébration eucharistique dans laquelle la charité témoignée par un partage concret avec les plus pauvres ne brille pas (cf. 1 Co 11, 17-22.27-34).

L.2 La véritable union des cœurs a lieu à la table eucharistique, le sacrement de la fraternité universelle. Dans ce sens, Cusmano parle de la bouchée, matérielle et eucharistique, comme un « amour de la charité » qui unit tous les cœurs à la table de l’amour. Notre table, de l’Eucharistie et de la charité, fondée sur la reconnaissance du Corps du Christ lui-même, nous appelle à la conversion. En célébrant l’Eucharistie, rappelons l’exhortation de Paul : « Que chacun s’examine lui-même, puis mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit sans reconnaître le corps du Seigneur, mange et boit sa propre condamnation » (1 Co 11, 28-29). Le père Jacques Cusmano nous a montré comment reconnaître le corps du Seigneur, non seulement dans la présence eucharistique réelle, mais aussi dans le pauvre, notre frère. Et de le reconnaître efficacement, jour après jour.

T. « Tu vois ton frère ? Il n’a ni toit, ni nourriture, ni médicaments. Prenez quelque chose de vos vanités, de vos plaisirs, de votre superflu ; prenez une bouchée et donnez-la-lui ; donnez quelques heures pour visiter les pauvres, pour consoler les affligés ; n’allez pas vous coucher sans que votre conscience témoigne d’un service rendu à votre voisin ». (Père Jacques Cusmano)

CHANT

5 – PRIÈRE D’INTERCESSION

G. Et maintenant, prions parce que, comme les disciples d’Emmaüs, nous savons reconnaître le Christ en rompant le pain, en partageant notre morceau matériel et spirituel avec nos frères qui en sont dépourvus.

T. Aidez-nous à vous reconnaître à la fraction du pain.

– Parce que nous savons mieux comment partager le pain que nous avons reçu de toi, Seigneur, nous te prions.

– Parce que nous partageons la joie que tu nous apportes, Seigneur, nous te prions,

– Parce que nous partageons l’espoir qui vient de toi, Seigneur, nous te prions,

– Pour mieux partager toutes les richesses que nous recevons de toi, Seigneur, nous te prions,

– Parce que nous partageons davantage l’amour avec lequel tu nous aimes, Seigneur, nous te prions.

PAUSE DE RÉFLEXION

Les invocations suivantes seront chacune entrecoupées d’un moment de silence

– Père, fais-nous sympathiser avec ceux qui souffrent et qui ont souffert.

– Soyez solidaire de ceux qui cherchent du travail en vain.

– Faites preuve de solidarité avec les parents qui ne peuvent pas donner à leurs enfants ce dont ils ont besoin.

– Faites preuve de solidarité avec les enfants qui sont maltraités et avec ceux qui, dans le monde, sont sans pain.

– Faire preuve de solidarité avec les jeunes en qui nous n’avons plus confiance.

– Faites preuve de solidarité avec les exilés, les réfugiés, avec tous ceux qui sont chassés de leur patrie.

– Faites preuve de solidarité avec ceux qui sont injustement maltraités en raison de leur foi.

– Faire preuve de solidarité avec tous nos proches qui sont oubliés et que nous avons trop souvent tendance à ignorer.

6 – PRIÈRE DE « NOTRE PÈRE

G. « Jésus-Christ n’a enseigné que la prière pour les pauvres et les riches. Le riche dit : « Notre Père qui est aux cieux », et « Notre Père » répète les pauvres qui gémissent, sans provision et languissants. Par conséquent, un seul est le Père de tous, et nous sommes tous frères en Jésus-Christ. C’est pourquoi, par amour pour le Père que nous avons en commun, à qui nous disons comme les pauvres : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », nous devons nous priver d’un morceau. Ne pas le faire serait un manque d’amour, ce serait du mépris, de l’injustice, de l’ingratitude » (Père Jacques Cusmano).

T. Notre Père

7 – BÉNÉDICTION EUCHARISTIQUE ET CONCLUSION

CHANTER POUR LA BÉNÉDICTION EUCHARISTIQUE

Nous aimons le sacrement

que Dieu le Père nous a donné.

Nouvelle alliance, nouveau rite

dans la foi a été accompli.

Le mystère est le fondement

la parole de Jésus.

Gloire au Père Tout-Puissant,

Gloire au Fils Rédempteur,

Un grand éloge, un grand honneur

à la charité éternelle.

Une gloire incommensurable, un amour éternel

à la Sainte Trinité.

Amen.

BÉNÉDICTION EUCHARISTIQUE

G. Tu leur as donné du pain du ciel.

T. Qui porte en elle toute la douceur.

G. Nous prions

Seigneur Jésus-Christ, qui dans le merveilleux sacrement de l’Eucharistie, tu nous as laissé le mémorial de ta Pâques, adorons avec une foi vive le saint mystère de ton Corps et de ton Sang, car ressentent toujours en nous les bienfaits de la rédemption. Vous qui vivez et régnez pour toujours et à jamais.

T. Amen.

Derniers applaudissements

– Dieu soit béni

– Béni soit son saint nom

– Béni soit Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme

– Le nom de Jésus est béni

– Béni soit son Cœur le plus sacré

– Béni soit son précieux sang

– Béni soit Jésus dans le Saint Sacrement de l’autel

– Béni soit le Saint-Esprit Paraclet

– Bienheureuse la Grande Mère de Dieu Marie Très Sainte

– Heureuse est sa sainte et immaculée conception

– Heureux est son glorieux présupposé

– Béni est le nom de Marie, vierge et mère

– Saint Joseph, son très chaste époux, est béni…

– Dieu est béni dans ses anges et ses saints.

CHANT FINAL